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  • A.F.P. | Crée le 28.06.2025 à 18h04 | Mis à jour le 28.06.2025 à 18h04
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    Le moustique tigre est un vecteur d’arboviroses, comme la dengue ou le chikungunya. Photo DR
    Le chikungunya circule à un niveau sans précédent aussi tôt dans l’année en France hexagonale, avec huit cas autochtones détectés pour l’heure, a signalé l’agence de santé publique, établissant un lien clair avec l’épidémie en cours depuis plusieurs mois à La Réunion.

    "Ces cas autochtones, dont les premiers symptômes sont apparus entre le 27 mai et le 19 juin, sont les plus précoces jamais identifiés en France hexagonale", souligne Santé publique France dans un bilan hebdomadaire.

    Un cas autochtone signifie que la contamination a eu lieu sur place et non hors du territoire. Cela veut donc dire que le virus du chikungunya, qui se transmet via des piqûres de moustiques tigres, circule activement dans l’Hexagone.

    Pour l’heure, huit cas autochtones ont été détectés, tous dans le Sud du pays : dans l’Hérault, le Var, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard et en Corse. "Une telle précocité dans la saison d’activité du moustique et un nombre aussi élevé d’épisodes n’avaient jamais été observés jusqu’à présent", insiste Santé publique France.

    Des liens avec l’épidémie à La Réunion

    L’agence avait déjà prévenu la semaine dernière que les premiers cas étaient les plus précoces jamais identifiés en Métropole, mais, avec cette accélération, elle se montre cette fois encore plus affirmative sur le caractère sans précédent de cette année.

    De plus, Santé publique France dit avoir établi un lien clair entre plusieurs cas apparus dans l’Hexagone et l’épidémie en cours en Outre-mer à La Réunion, où quelque 200 000 habitants ont été contaminés depuis mars engendrant une vingtaine de décès.

    "Pour au moins deux cas autochtones, l’identification de cas virémiques en provenance de La Réunion (est) probablement à l’origine de la transmission locale", souligne l’agence.

    Les canicules propices au moustique tigre

    Même si l’on ne peut pas parler à ce stade d’épidémie en France hexagonale, ce constat alimente la crainte d’une transmission épidémique avec La Réunion. Ce risque est évoqué depuis plusieurs semaines par les autorités sanitaires. Il est d’autant plus accru avec le retour des fortes chaleurs. Les températures élevées contribuent à la circulation du moustique tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.

    Parallèlement à La Réunion, où l’épidémie s’atténue désormais franchement avec l’arrivée de l’hiver austral, une autre épidémie de chikungunya est par ailleurs en cours à Mayotte. Mais son ampleur est difficile à déterminer, les autorités jugeant que le nombre de cas déclarés est probablement inférieur à la réalité.

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